Le Dr Edward Bach (1886-1936), fondateur de cette méthode simple, douce et naturelle et sans contre-indication* a basée tout son travail sur l’intuition que les émotions sont au cœur de notre santé ; que notre état psychologique conditionne notre santé physique.

Et aujourd’hui, c’est un fait !

Il peut exister des liens entre les émotions et l’apparition de certaines maladies, bien que ce lien soit complexe et ne soit pas toujours direct.

Par exemple, un stress prolongé ou mal géré peut affaiblir notre système immunitaire, rendant le corps plus vulnérable aux infections et à certaines maladies chroniques. Par exemple, le stress chronique peut contribuer à l’apparition de troubles cardiovasculaires, d’hypertension ou de troubles digestifs comme le syndrome de l’intestin irritable.

Ou bien, des émotions « négatives » (et je n’aime pas ce mot, je les appellerai plutôt des émotions « déséquilibrées) persistantes, comme les peurs qui génèrent de l’anxiété, peuvent avoir un impact indirect sur la santé physique en modifiant certains comportements (une alimentation déséquilibrée, de la sédentarité ou la consommation de substances nocives) et en même temps l’inflammation dans le corps.

Certaines émotions non exprimées ou mal gérées peuvent se manifester par des symptômes physiques. C’est ce qu’on appelle la psychosomatisation, où des douleurs ou des troubles fonctionnels apparaissent en l’absence de cause organique identifiable.

Des approches holistiques, comme la sophrologie mettent en lumière l’interdépendance entre le corps et l’esprit. Par exemple, des émotions positives comme la joie ou la gratitude peuvent favoriser la libération d’hormones bénéfiques, comme l’ocytocine, qui renforcent le bien-être global.

Bien que les émotions ne soient pas la cause unique des maladies, elles jouent un rôle significatif dans notre équilibre général. Apprendre à reconnaître, exprimer et gérer ses émotions peut donc contribuer à prévenir certains comportements et à favoriser une meilleure qualité de vie.